La Tour Robinson... suite






La Tour Robinson... suite






















































































3 Tours… deux se nomment « Tour Robinson » l’autre « Tour de Fréfossé »… A regarder les 4 cartes postales du début du 20ème siècle, n’y voyez-vous pas une similitude ?!...

PLESSIS-ROBINSON
En 1848 à Plessis, commune à 6 km des Portes de Paris, un particulier, passionné par le roman de Daniel Defoe « Robinson Crusoé » ouvre un bal-restaurant sous le nom de « Grand Robinson »… Le succès est immédiat ! Plus de 70 guinguettes s’ouvriront…

1910 forte du succès de ces guinguettes, Le Plessis demande à ce que « Robinson » soit accolé à son nom… ce fut fait, Plessis-Robinson était né.

Cette commune possède une tour appelée « Tour Robinson » également « Tour Saint-Jacques » située rue Malabry. Rue qui concentrait la majorité des guinguettes au 19ème et début 20ème siècle. Construite à la fin du 19ème siècle, la tour est aujourd’hui, propriétée d’un particulier

ÉTRETAT
Sur la falaise d’aval, la « Tour de Fréfossé » a été construite vers 1896, par M. Dubosc, propriétaire du château de Fréfossé, au Tilleul. Le 26 octobre 1911, les artificiers font sauter la tour à la dynamite.

Vous connaissez « l’Aiguille creuse » de Maurice Leblanc ! En voici un extrait…
[Isidore Beautrelet marche sur le haut de la falaise. Il est sur la piste d’Arsène Lupin qui est détenteur du trésor des Rois de France. Isidore en cherche l’endroit… arrivé près d’Etretat] « il aperçut une espèce de petit castel, d’assez mauvais goût, bâti à l’imitation d’un fort ancien et qui était situé sur un promontoire, déchiqueté, rocailleux et presque détaché de la falaise […] Fort de Fréfossé »… L’aiguille proche va-t-elle livrer son secret ?

GRAVILLE… LE HAVRE
Le 18 août dernier, dans l’article intitulé « La Tour Robinson » j’avais noté… 1901 pour l’installation du restaurant, mais en consultant d’autres annuaires… le restaurateur CARRÉ a dû ouvrir son restaurant « A la Tour du Grand Robinson » au cours de l’année 1898

Je ne veux pas terminer sans vous rappeler que ROBINSON est avec Bardamu, Musyne et Lola, un des principaux personnages de « Voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand CÉLINE.

Lien blog « Gl d’Aplemont » > http://aplemontphoto.blogspot.com/
Lien avec la commune de « Plessis-Robinson » > taper sur internet PLESSIS-ROBINSON
Clin d’œil… Louis-Ferdinand CELINE et Arsène Lupin ... relisez tout !
Livre de Jean-Pierre Thomas « Étretat autour des années 1900 »



Vendredi 16 octobre 2009

9 commentaires:

DAN a dit…

Toutes ces tours me donne le tournis. Je savais qu'à Etretat il y avait une tour et un château situés non loin de l'aiguille sur la falaise. J'en avais une photo qu'il faudrait que je recherche. Sinon, la ressemblance entre les tours n'est pas flagrante. Reste le nom en lui même. Mais c'est interréssant de voir ces architecture de 19ème siècle, siècle qui a donné le pire et le meilleure à ce point de vue !
A bientôt Laurent !

Arnaud a dit…

A l'époque, on ouvrait des "Bal-restaurant", maintenant, il s'agit plutôt de "Bar-restaurant" !

J'avoue que je ne me souviens plus que de Bardamu ! Va falloir que je relise "le livre que l'on est pas plus avancé quand on a fini de le lire" (comme dirait, ou presque, mon épouse !), surtout depuis que je me le suis racheté chez la Pleiade ! (avec Mort à Crédit)

GeraldH76 a dit…

Effectivement !!! une troublante ressemblance, des tours superbes !!!
Merci ^^.

GL a dit…

Interessant ces recherches de similitudes identitaires. On en avait parlé ensemble à propos du nom Frileuse que l'on retrouve ailleurs en France avec parfois des rapprochements avec Mallet de Graville.
Merci pour le lien.
Gérard

Unknown a dit…

Intéressante conclusion d'article, Laurent a plus d'une tour dans son sac.

phyll a dit…

excellent travail d'archiviste (normal !!) Merci Laurent pour ces explications !!

Vincent Le Gall, archives municipales du Plessis-Robinson a dit…

Le parallèle entre ces tours est en effet intéressant. Outre leur architecture, typique de cette époque néogothique, je retiens surtout le nom de tour Robinson au Havre à laquelle s’est vite ajouté un restaurant. On peut vraisemblablement supposer que le restaurant Carré s’inspire directement d’un établissement du Plessis-Robinson. En effet, s’il n’y a jamais eu de restaurant dans la tour du Plessis-Robinson, le Grand Robinson est le nom de la première guinguette fondée dans la commune en 1848 par Joseph Gueusquin. Pour se démarquer de ses concurrents de plus en plus nombreux, il est renommé Le Vrai arbre de Robinson en 1888. Ainsi, Carré a sûrement entendu parlé du Grand Robinson (peut-être y est-il également allé) et s’en est inspiré pour nommer son restaurant. Cette identification a d'ailleurs sans doute été renforcée par la présence de la tour dans la même rue que la guinguette (la rue de Malabry).

jps a dit…

Tu n'avais pas tout dévoilé ??? Formidable !!!

marcopolo76 a dit…

Tour prend cavalier échec et mat..!
Grâce à toi ,j'ai appris qu'il y a eu une tour de construite sur la falaise d'aval mais pourquoi l'avoir fait sauter ? Remarque les allemands l'auraient certainement fait également..!
Un bon moment d'histoire ..!
Marco